Le baptême traditionnel en milieu Ewe chez les Bè / die traditionnelle Taufe bei den Ewe von Be
chez les Bè, un rite entoure le nouveau-né huit jours après sa naissance : c´est le baptême traditionnel du nourrisson qui devient ainsi un membre à part entière de sa famille élargie et du grand public.
Au jour dit et bien avant le lever du soleil, quelques membres âgés des deux familles sont présents pour participer au déroulement de la cérémonie, présidée par le doyen côté paternel du bébé. Une prière est d´abord adressée aux ancêtres.
Au jour dit et bien avant le lever du soleil, quelques membres âgés des deux familles sont présents pour participer au déroulement de la cérémonie, présidée par le doyen côté paternel du bébé. Une prière est d´abord adressée aux ancêtres.
Le prieur a le torse et les pieds nus. Il est juste vêtu d´ un morceau de pagne noué autour des reins (tenue pour la circonstance) et tient entre ses mains une petite calebasse remplie d´eau mélangée de farine, qui servira de breuvage aux ancêtres. Debout et le visage face à l´est il se tient bien devant et a derrière lui les autres membres (les femmes se découvrent). Dans une sorte de litanie, il invite d´abord les ancêtres de façon hiérarchique afin de solliciter ensuite leur bénédiction et protection pour le nouveau-né, les parents et tous ceux qui sont de bonne foi envers la famille.
Contre les esprits maléfiques, les malfaiteurs et ennemis supposés inconnus, les ancêtres sont incités par le prieur d´une boisson forte (Gin, Sodabi) afin qu´ils s´en ivrent et s´en prennent à ceux-ci, si jamais ces ennemis chercheraient à causer du tort ou lancer un mauvais sort au nouveau-né, ou à un membre de sa famille. La prière est terminée par l´offrande des boissons versées à même le sol aux mânes des ancêtres.
L´utilisation de l´eau pure durant la cérémonie symbolise la paix pour les bienfaiteurs tandis que la boisson alcoolisée est destinée aux combats contre les ennemis inconnus.
Contre les esprits maléfiques, les malfaiteurs et ennemis supposés inconnus, les ancêtres sont incités par le prieur d´une boisson forte (Gin, Sodabi) afin qu´ils s´en ivrent et s´en prennent à ceux-ci, si jamais ces ennemis chercheraient à causer du tort ou lancer un mauvais sort au nouveau-né, ou à un membre de sa famille. La prière est terminée par l´offrande des boissons versées à même le sol aux mânes des ancêtres.
L´utilisation de l´eau pure durant la cérémonie symbolise la paix pour les bienfaiteurs tandis que la boisson alcoolisée est destinée aux combats contre les ennemis inconnus.
Et après çà, le bébé est sorti de sa chambre. Celui-ci est "présenté" sept fois par un membre de la famille né le même jour de la semaine et ayant le même sexe que l´enfant. Le présentateur pratique des allées et venues de l´intérieur vers le devant de la chambre. Au septième tour, l´enfant est maintenu dehors et reçoit ainsi son baptême traditionnel de même que son nom bien défini suivant le cas.
L´oncle maternel avant de toucher pour la première fois son neveu ou sa nièce, doit lui offrir un petit présent, (le plus souvent c´est une pièce de monnaie). On dit alors que l´oncle lui a "séché la salive..." (Nyine tso ade ne)
Si l´enfant est "normalement" venu au monde, il prend le nom correspondant aux enfants nés à un jour spécifique de la semaine :
Les sept jours de la semaine chez les Ewe sont : (dzodagbe = le lundi, bladagbe = le mardi, koudagbe = le mercredi, yawodagbe = le jeudi, fidagbe = le vendredi, memlidagbe = le samedi et kwassidagbe = le dimanche).
Le petit garçon s´appellera ainsi : Kodzo ou Kodjo (lundi) ; Komla, (mardi), Kokou (mercredi), Yao, Yawo ou Ayawo (jeudi), Koffi (vendredi), Kwami, Koami ou Amé (samedi), Kossi (dimanche).
La fillette s´appellera alors : Adzo, Adjo ou Adjowa (lundi), Abla, Ablayo ou Ablewa (mardi), Akou, Akouyo ou Akouwa (mercredi), Ayawa, Yawa, Ayawovi ou Ayaba (jeudi), Afi ou Afiwa (vendredi), Ama, Ami ou Ameyo(samedi), Kossiwa , Akossiwa ou Essi (dimanche)
Le garçon né par le siège (Ago) se prénomme Agossou et la fillette Agossi. "Ago" est le fruit d´Agoti (le ronier) que les ewe considèrent comme un arbre spécial. La consomation de ses fruits est interdite aux enfants nés "Ago" ainsi qu´à leurs parents.
- Les jumeaux (Atsu et Etsè ; Assou et Essè ; Akoété et Akoètè),
- Les jumelles (Akoélé et Akoko),
- Les jumeaux mixtes (Atsu et Atsupi, Assou et Assoupi ou bien Akoété et Akoélé)
Une cérémonie spéciale additive est réservée en cas de naissance par le siège ou de jumeaux (description disponible dans un autre chapitre).
- Le premier enfant de sexe masculin né après les jumeaux ou jumelles prend le nom : Edo, le suivant Dosseh
- Edo et Dopé s´il s´agit d´une fille.
- Les garçons nés consécutivement : Messan (le troisème), Anani (le quatrième), Anoumou (le cinquième).
- Les filles nées consécutivement : Massan (la troisième), Mana (la quatrième)
- Les jumelles (Akoélé et Akoko),
- Les jumeaux mixtes (Atsu et Atsupi, Assou et Assoupi ou bien Akoété et Akoélé)
Une cérémonie spéciale additive est réservée en cas de naissance par le siège ou de jumeaux (description disponible dans un autre chapitre).
- Le premier enfant de sexe masculin né après les jumeaux ou jumelles prend le nom : Edo, le suivant Dosseh
- Edo et Dopé s´il s´agit d´une fille.
- Les garçons nés consécutivement : Messan (le troisème), Anani (le quatrième), Anoumou (le cinquième).
- Les filles nées consécutivement : Massan (la troisième), Mana (la quatrième)
On peut, en plus des prénoms liés aux différents cas cités, trouver d´autres noms additifs soit pour différencier ou soit pour exprimer une idée, un souhait en s´inspirant de la circonstance ou d´un évènement particulier autour de la naissance...
Par exemples :
- Manowogbodzro (j´aimerais juste rester près d´eux)
- Apélété (La maison tient debout) lorsqu´il s´agit d´un premier-né de sexe masculin.
- Ahoefa (La paix règne dans la maison) une première-née
- Apélété (La maison tient debout) lorsqu´il s´agit d´un premier-né de sexe masculin.
- Ahoefa (La paix règne dans la maison) une première-née
- Apédo (La maison est vide) lorsqu´un enfant naît orphelin de père ou de mère.
- Afi-Massan (troisième fille consécutive née un vendredi)
Le baptême traditionnel (Vi de to = première sortie de l ´enfant) chez les Ewe est systématique et un grand évènement, qui donne lieu aux membres de la famille de souhaiter la bienvenue, féliciter et formuler de bons voeux au nouveau membre placé sous la bénédiction et la protection des ancêtres ; tout ceci dans une ambiance de grande fête. C´est aussi une occasion pour la famille de faire des offrandes en servant abondement aux participants repas et boisson.La musique et la réjouissance ne manquent guère à ce rendez-vous familial important et nécessaire.
De nos jours, on n´observe pas encore de changement ou du moins aucune adaptation au progrès de la médecine en milieu Ewe, en ce qui concerne le système nominal. Le cas de naissance par césarienne n´a pas prévu de nom pour les enfants nés grâce aux nouvelles technologies dans la médécine .
Un enfant prématuré né par césarienne après des jumeaux, s´appellera toujours Edo tout comme Messan le troisième garçon né consécutivement par une intervention chirurgicale ; ou tout simplement Kodzo s´il est venu au monde un lundi grâce au progrès de la médecine.
Die traditionelle Taufe bei den Ewe von Be :
in Be umgibt ein Ritual das Kind acht Tage nach seiner Geburt. Das ist die traditionelle Taufe des Kindes, das als Vollmitglied von seiner Großfamilie und der allgemeinen Öffentlichkeit anerkannt wird.
An dem genannten Tag und vor Sonnenaufgang sind ein paar ältere Mitglieder beider Familien anwesend, um an der Zeremonie teilzunehmen unter dem Vorsitz des ältesten der Familie väterlicherseits. Ein Gebet ist in erster Linie zu den Vorfahren gerichtet.
Der Gebetsprecher hat den Oberkörper frei und die Füße nackt. Er trägt nur einen Stoff rund um die Hüfte (zu diesem speziellen Anlass) und hält in seinen Händen eine kleine Kalebasse mit Wasser und Mehl vermischt, das Getränk zu den Ahnen. Der Sprecher steht direkt vor und blickt nach Osten ; hinter ihm sind die anderen Mitglieder (Frauen tragen kein Kopftuch). In einer Art Litanei lädt er erst die Vorfahren in hierarchischer Reihenfolge ein. Und bittet sie dann um Segen und Schutz für die Neugeborenen, die Eltern und alle, die von Treu und Glauben gegenüber der Familie halten.
Gegen böse Geister, die wahrgenommen Feinde und Fremde bekommen die Vorfahren Alkohol (Gin, Sodabi) und werden gefördert, so dass sie sich betrinken und den Feind bestrafen, wenn überhaupt, dieser versuchen würde, dem Kind zu schaden, einen Fluch auf das Neugeborene oder auf ein Familienmitglied zu sprechen. Das Gebet endet mit dem Getränkeschüteln auf dem Boden, zu den Geistern der Vorfahren.
Die Verwendung von reinem Wasser während der Zeremonie symbolisiert den Frieden für die Wohltäter, während Alkohol für den Kampf gegen unbekannte Gegner gemeint ist.
Und danach wird das Baby aus seinem Zimmer herausgetragen. Es wird "präsentiert" sieben Mal durch ein Familienmitglied, das am selben Wochentag geboren ist und das gleiche Geschlecht wie das Kind hat. Der Moderator geht also hin und her, von innen bis vor die Tür des Raumes. In der siebten Runde wird das Kind heraus behalten und empfängt seine traditionnelle Taufe sowie seinen klar vorgesehen Namen.
Der Onkel mütterlicherseits, bevor er zum ersten Mal seinen Neffen oder seine Nichte anfaßt, muss ein kleines Geschenk abgeben (meist ist es eine Münze). Wir sagen dann, der Onkel hat ihm oder ihr den" Spuck abgewischt ..." (Nyine tso ade ne)
Wenn das Kind "normal" in die Welt gekommen ist, nimmt es den entsprechend vorgesehen Wochentagsnamen.
Die sieben Tage der Woche bei den Ewe heißen : (dzodagbe = der Montag ; bladagbe = der Dienstag ; koudagbe = der Mittwoch ; yawodagbe = der Donnerstag ; fidagbe = der Freitag ; memlidagbe = der Samstag und kwassidagbe = der Sonntag).
Der Junge wird wie folgt benannt werden : Kodzo oder Kodjo (Montagskind); Komla oder Klonma (Dienstagskind), Kokou (Mittwochskind), Yao, Yawo oder Ayawo (Donnerstagskind), Kofi (Freitagskind), Kwami, Koami oder Ame (Samstagskind), Kossi ( Sonntagskind).
Das Mädchen wird dann gerufen : Adzo, Adjo oder Adjowa (Montag), Abla, Ablayo oder Ablewa (Dienstag), Akou, Akouyo oder Akouwa (Mittwoch), Ayawa, Yawa oder Ayowovi (Donnerstag), Afi oder Afiwa (Freitag), Ama, Ami oder Ameyo (Samstag), Kossiwa, Akossiwa oder Essi (Sonntag)
Der Beckenendlage (Ago) geborene Junge heißt Agossou und das Mädchen Agossi. "Ago" ist der Frucht des Agoti (Agopalm), die die Ewe als einen besonderen Baum betrachten. Seine Früchte sind für die "Ago-Kinder " und ihre Eltern Tabu also zum Konsumieren verboten.
- Zwillingsbrüder (Atsu und Etse ; Assou und Esse Akoété und Akoètè)
- Zwillingsschwester (Akoélé und Akoko)
- Die gemischten Zwillinge (Atsu und Atsupi, Assou und Assoupi oder Akoété und Akoélé)
Eine besondere Zeremonie ist additiv vorbehalten, wenn es um Taufe von einem Beckenendlageskind oder Zwillinge geht (Beschreibung in einem anderen Kapitel).
- Das erste männliche Kind nach Zwillingen nennt man Edo, und das zweite Dosseh.
- Edo heißt auch das erste Mädchen und Dopé das zweite nach den Zwillingen.
- Jungs nacheineinder in Folge geboren heißen : Messan (der dritte), Anani (der vierte), Anoumou (der fünfte).
- Mädchen nacheinander : Massan (die dritte), Mana (die vierte).
Zusätzlich kann es in den obig genanten Fällen nach Namen gesucht werden, um zu differenzieren oder um eine Idee, einen Wunsch, einen Umstand oder noch ein bestimmtes Ereignis rund um die Geburt auszudrücken ...
Zum Beispiel:
- Manowogbodzro (Ich möchte einfach nur bei ihnen sein)
- Apélété (Das Haus steht) im Falle eines männlichen Erstgeborenen.
- Ahoefa (Friede herrscht im Hause) eine Erstgeborene
- Apedo (Das Haus ist leer), wenn ein Kind als Waise geboren wird.
- Afi-Massan (drittes Mädchen in Folge und an einem Freitag geboren)
Die traditionelle Taufe (Vi de to = das erste Heraustragen des Kindes) bei den Ewe von Be ist eine systematische und eine tolle Veranstaltung, die Anlass zu Familienmitgliedern gibt, zu begrüßen, zu gratulieren und gute Wünsche an das neue Mitglied unter den Segen und den Schutz der Vorfahren auszusprechen ; all dies geschieht in einer feierlichen Atmosphäre. Es ist auch eine Chance für die Familien Speisen und Getränke reichlich an die Teilnehmer zu servieren. Musik, Tanz und Freude gesellen sich bei diesem Pflicht -und wichtigem Familientreffen.
Heutzutage gibt es in Bezug auf das nominale System bei den Ewe Bedenken... denn es gibt noch keine Hinweise jeglicher Änderung. Die Fortschritte in der Medizin in Ewegebiet scheint sich zu verspäten. Der Kaiserschnittsfall hat für die durch neuen Technologien geborene Kinder keinen Namen verschaffen.
Ein Frühchen per Kaiserschnitt und nach Zwillingen Geborenes wird immer Edo genannt ; genau sowie Messan den dritten Jungen in Folgen nach einer Operation ; oder nennen wir ihn einfach Kodzo, wenn er an einem Montag durch irgend ein Wunder der Medizin zum ersten Mal das Licht des Tages erblickt hat.
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