Les funérailles chez les Ewe de Bè / Das Begräbnis bei den Ewe von Bè
Même si la mort peut délivrer dans certains cas, nous regretterons toujours le départ d´un être très cher, qui nous a peut-être quittés trop tôt...
Depuis la nuit des temps et dans toutes les civilisations, annoncer la nouvelle d´un décès est une tâche douloureuse et délicate. En milieu Ewe et particulièrement chez les Bè, le deuil attriste aussi bien les uns comme les autres tout en leur dictant des comportements rituels dès l ´annonce de la nouvelle jusqu´à la cérémonie de libation (Sikodi) en passant par les pratiques cérémonielles lors de la veillée funèbre et au jour même de l ´inhumation du corps. Selon la nature du décès, la cérémonie mortuaire diffère suivant les cas.
Les Bè distinguent deux types de mort* :
1. la mort naturelle : (Apemeku ; mort au domicile, chez les siens, à l´hôpital) des personnes âgées , d´un enfant, un adolescent ou d´un jeune à la suite d´une maladie connue et considérée comme normale...
2. la mort violente : (Zogbeku ; zogbe = le désert, ) par accident sous toutes ses formes : (circulation, noyade, empoisonnement, foudroyé, maladie grave non identifiée ou dont on ne connait pas les causes)...
Dès l´annonce de la triste nouvelle dans le cas d´une "mort naturelle", le conseil de famille, en collaboration avec les représentants de la communauté se réunit. Il choisit un jour pour débattre et fixer la date de l´enterrement et des obsèques du défunt. Les familles parentes et alliées en sont informées en bonne et due forme. Cette démarche est nécessaire et importante parce que les gendres et les belles-filles du défunt ou de la défunte sont sous obligation de donner leurs contributions, un quota bien défini et fixé par les règles ancestrales pour permettre à la belle famille endeuillée d´amortir les dépenses autour de l´ évènement douloureux.
Selon ses moyens financiers, un gendre ou une belle-fille peut honorer d´une façon additivement démonstrative la dépouille mortelle de son beau-père ou de sa belle-mère aussi bien à la veillée funèbre comme au jour de l´inhumation en invitant, par exemple, un groupe de musiciens (joueurs et danseurs d´Agbadja = Tam tam ) pour animer et entretenir l´assistance. Si c´est son désir, il ou elle peut aussi prendre en charge une tâche quelconque pour soutenir financièrement sa belle famille. Les autres membres de la communauté ne sont pas épargnés. Chacun doit participer à la cotisation par solidarité.
Au cours de certaines funérailles il peut arriver qu´une famille endeuillée soit sommée d´amende par la communauté si les membres de ladite famille n´ont pas l´habitude d´assister aux funérailles et de participer aux cotisations.
Après la veillée funèbre et l´exposition du corps, son inhumation a lieu généralement l´après-midi dans un cimetière réservé uniquement aux morts naturels. Quant aux morts accidentés, les cérémonies pour leurs sépultures se déroulent dans une simplicité et en dehors de la maison mortuaire. De plus leurs corps sont enterrés à l´écart, loin... ou dans un cimetière dédié. Les morts par noyade verront aussi leurs obsèques pas au domicile endeuillé mais près d´une rivière, un fleuve, une lagune ou sur une plage. L´enterrement est nocturne et sans cercueil pour les morts d´une maladie non identifiée ou tout simplement reconnue comme bizarre...
De nos jours, sous l´influence du modernisme, des religions importées, certaines pratiques des Bè en matière de funérailles semblent être en voie de changement, voire de disparition ; ceci donne des fois lieu à un mépris, au non respect des règles séculaires telles que établies par les ancêtres.
Par exemple cinq ou six jours après l´enterrement avaient lieu, publiquement, les cérémonies de libation (Sikodi ; si = l´eau, kodi = versé par terre). Cérémonies qui permettaient à l´ âme du défunt de rejoindre l´au-delà, croyait-on, ne se pratiquent, à l´heure actuelle, plus que dans un cercle familial très restreint. La sortie de deuil (Lutsu dede) est également reconnue, de nos jours, dès le lendemain même de l´enterrement. Cette situation raccourcit la période des pratiques autour du veuvage, peut-être aussi pour des raisons financières, vu que les enfants ou certains membres très proches de la famille endeuillée vivant à l´étranger prennent part aux différentes cérémonies. C´est donc plus pratique de regrouper les cérémonies concentrées sur trois jours (1er jour : veillée funèbre, 2ème jour : enterrement et cotisation, 3ème jour : sortie de deuil).
Selon ses moyens financiers, un gendre ou une belle-fille peut honorer d´une façon additivement démonstrative la dépouille mortelle de son beau-père ou de sa belle-mère aussi bien à la veillée funèbre comme au jour de l´inhumation en invitant, par exemple, un groupe de musiciens (joueurs et danseurs d´Agbadja = Tam tam ) pour animer et entretenir l´assistance. Si c´est son désir, il ou elle peut aussi prendre en charge une tâche quelconque pour soutenir financièrement sa belle famille. Les autres membres de la communauté ne sont pas épargnés. Chacun doit participer à la cotisation par solidarité.
Au cours de certaines funérailles il peut arriver qu´une famille endeuillée soit sommée d´amende par la communauté si les membres de ladite famille n´ont pas l´habitude d´assister aux funérailles et de participer aux cotisations.
Après la veillée funèbre et l´exposition du corps, son inhumation a lieu généralement l´après-midi dans un cimetière réservé uniquement aux morts naturels. Quant aux morts accidentés, les cérémonies pour leurs sépultures se déroulent dans une simplicité et en dehors de la maison mortuaire. De plus leurs corps sont enterrés à l´écart, loin... ou dans un cimetière dédié. Les morts par noyade verront aussi leurs obsèques pas au domicile endeuillé mais près d´une rivière, un fleuve, une lagune ou sur une plage. L´enterrement est nocturne et sans cercueil pour les morts d´une maladie non identifiée ou tout simplement reconnue comme bizarre...
Les Bè partent du principe que c´est le fils ou la fille qui enterre ses parents. Pour cette raison une mère ou un père vivant n´est pas autorisé à assister à la mise au tombeau de sa progéniture ; de meme que les jumeaux lorsqu´il s´agit de l´inhumation de la soeur jumelle ou du frère jumeau.
Tandis qu´au défunt dans le premier cas sont réservées des cérémonies pompeuses et honorifiques suivant son rang social et ses performances de son vivant, (par exemple : héritage personnel d´une part et de l´autre le nombre de femmes, d´enfants adultes mariés laissés en partant), le décédé accidentellement, par contre, n´a droit qu ´à une sépulture très sobre et volontairement médiocre même s´il a vécu très riche... parce que dans l´esprit et la croyance des Bè, le décès par "mort violente" n´est guère souhaité.
De nos jours, sous l´influence du modernisme, des religions importées, certaines pratiques des Bè en matière de funérailles semblent être en voie de changement, voire de disparition ; ceci donne des fois lieu à un mépris, au non respect des règles séculaires telles que établies par les ancêtres.
Par exemple cinq ou six jours après l´enterrement avaient lieu, publiquement, les cérémonies de libation (Sikodi ; si = l´eau, kodi = versé par terre). Cérémonies qui permettaient à l´ âme du défunt de rejoindre l´au-delà, croyait-on, ne se pratiquent, à l´heure actuelle, plus que dans un cercle familial très restreint. La sortie de deuil (Lutsu dede) est également reconnue, de nos jours, dès le lendemain même de l´enterrement. Cette situation raccourcit la période des pratiques autour du veuvage, peut-être aussi pour des raisons financières, vu que les enfants ou certains membres très proches de la famille endeuillée vivant à l´étranger prennent part aux différentes cérémonies. C´est donc plus pratique de regrouper les cérémonies concentrées sur trois jours (1er jour : veillée funèbre, 2ème jour : enterrement et cotisation, 3ème jour : sortie de deuil).
* la mort = ku, ou bien kudzesu, ou encore tsana gasu.
Agbe bada nyo wu ku = vie penible est mieux que la mort (proverbe ewe)
Das Begräbnis bei den Ewe von Bè
Auch wenn der Tod in manchen Fällen erlösen kann, bedauern wir es oft, einen sehr geliebten Menschen zu früh für immer zu verlieren ...
Seit alten Zeiten und in allen Zivilisationen ist es eine schmerzliche und schwierige Aufgabe, jemandem Todesnachrichten zu erbringen. Bei den Ewe und vor allem in Bè schreibt der Trauer Verhalten und Rittuale vor, von der Ankündigung bis zur Trankopfer-Zeremonie (Sikodi) durch zeremoniellen Praktiken während der Mahnwache und am Tag des Begräbnisses. Je nach dem Todesfall ist der Trauerfeier unterschiedlich.
Die Bè unterscheiden zwei Arten vom Tod *:
1. der natürliche Tod : (Apemeku, zu Hause sterben, bei seinen Leuten, im Krankenhaus) von älteren Menschen, einem Kind oder von Jugendlichen nach einer bekannten Krankheit wird als normal anerkannt...
2. der gewaltsame Tod : (Zogbeku ; zogbe = die Wüste) durch Unfall in allen Formen sterben : (Verkehr, Ertrinken, Vergiftungen, vom Blitz getroffen, oder nicht identifizierte Krankheiten, deren Ursachen sich als unbekannt, seltsam erweisen) ...
Sobald die traurige Nachricht im Falle eines "natürlichen Todes" bekannt gegeben ist, sucht der Familienrat in Zusammenarbeit mit Vertretern der Gemeinden bei einer Besprechung Bestattungs- und Beisetzungstermine aus. Verwandte und verschwägerte Familien werden in angemessener Form informiert. Dies ist notwendig und wichtig, weil die Schwiegersöhne und Schwiegertöchter des/der Verstorbenen verpflichtet sind, ihre finanziellen Beiträge zu leisten, und durch die fest, klar und gut definierte Vorfahrenregeln ihre Quote auszahlen und somit der verschwägerten Familie helfen, die Kosten rund um das schmerzhafte Ereignis zu mindern.
Je nach seiner/ihrer finanziellen Möglichkeiten kann ein Schwiegersohn oder eine Schwiegertochter die sterblichen Reste des Stiefvaters oder der Stiefmutter zusätzlich ehren, indem er/sie am Tag der Beerdigung, zum Beispiel, Musiker (Spieler und Tänzer von Agbadja = Tam tam), zur Pflege und Unterhaltung der Trauergäste bestellt. Manche Schwiegersöhne oder Schwiegertöchter unterstützen finanziell mehr oder weniger ihre Schwiegerfamilie. Die Mitglieder der Gemeinde werden auch nicht verschont. Jeder muss seiner Verpflichtung nachgehen. In der Tat ist es eher ein Solidaritätsbeitrag.
In einigen Fällen kann es bei einer Beerdigung zu Ordnungsgeld für die trauernde Familie kommen, wenn ihre Mitglieder gewöhnlich als Trauergäste bei den anderen nicht da gewesen waren und somit ihre Pflicht-Beiträge nicht geleistet hatten.
Nach der Totenwache und Exposition der Leiche findet die Beerdigung in der Regel nachmittags auf einem Friedhof nur für natürliche Todesfälle vorbehalten statt. Für die durch Unfallopferverstorbene werden die Beerdigungen in einfacher Form und außerhalb durchgeführt. Auch ihre Leichen sind weit weg begraben oder auf einem dafür vorgesehenen Friedhof. Die Begräbnisse der Ertrunkenen werden auch nicht zu Hause, sondern an einem Bach, Fluss, Lagune oder am Strand stattfinden. Nachts und ohne Särge werden beigesetzt, die durch eine nicht identifizierte oder einfach als komisch anerkannte Krankheiten Verstorbenen...
Die Bè gehen davon aus, dass der Sohn oder die Tochter seine Eltern zu Grab tragen soll. Als lebende Mutter oder lebender Vater ist einem nicht erlaubt, die Beerdigung seiner Nachkommen zu besuchen. Selbe Regel auch für Zwillinge, wenn es zur Bestattung der Zwillingsschwester oder Zwillingsbruder kommt.
Während im ersten Todesfall pompöse Zeremonien und Ehrungen nach sozialem Status und persönnlicher Leistung im Leben ( z. B. die Zahl der zurückgelassenen Frauen, verheirateten Kinder Vermächtnis auf der einen Seite ) für den Verstorbenen veranstaltet werden, sind auf der anderen durch "gewalsamen Tod" Verstorbene absichtilich zu einer ganz arm und einfachem Begräbnis berechtigt, obwohl der/die Verstorbene sehr reich gelebt hat, weil in den Köpfen und den Glauben der Bè der "gewaltsame Tod" nicht erwünscht bleibt.
Heutezutage beobachtet man, dass unter dem Einfluss des Modernismus, importierter Religionen, bestimmte Praktiken von Bè zu Begräbnis sich verändern, vielleicht sogar vom Aussterben bedroht scheinen, denn die Verachtung mancher Traditionnen sowie die Vorfahren sie erlassen hatten, vorkommen.
Zum Beispiel fünf oder sechs Tage nach der Beisetzung fand vor aller Öffentlichkeit die Trankopfer-Zeremonien (Sikodi; si = Wasser, kodi = auf Boden geschüttet) statt. Zeremonien, die die Seele des Verstorbenen erlauben, das Jenseits zu gelangen, glaubten zumindest die Bè. In heutigen Tagen aber werden diese nur in einem sehr engen Familienkreis verübt. Die Freisetzung des Trauers (Lutsu dede) wird auch heute schon am dritten Tag nach der Beerdigung anerkannt. Dies verkürzt die Trauerzeit sogar für Ehepartner. Da die im Ausland lebenden Kinder oder enge Verwandte der trauenden Familie meistens heimreisen müssen, um an die verschiedenen Zeremonien teilnehmen zu können, ist es vielleicht aus finanziellen Gründen bequemer geworden, die Zeremonien auf drei Tage zu verteilen (am ersten Tag : Leichenwache, 2. Tag : Bestattung und finanzielle Beiträge, Tag 3 : Freisetzung der Trauerzeit).
* Ku = Tod , kudzesu oder Tsana Gasu.
Agbe bada nyo wu ku = schweres Leben ist besser als der Tod (Ewe-Sprichwort)
Agbe bada nyo wu ku = vie penible est mieux que la mort (proverbe ewe)
Das Begräbnis bei den Ewe von Bè
Auch wenn der Tod in manchen Fällen erlösen kann, bedauern wir es oft, einen sehr geliebten Menschen zu früh für immer zu verlieren ...
Seit alten Zeiten und in allen Zivilisationen ist es eine schmerzliche und schwierige Aufgabe, jemandem Todesnachrichten zu erbringen. Bei den Ewe und vor allem in Bè schreibt der Trauer Verhalten und Rittuale vor, von der Ankündigung bis zur Trankopfer-Zeremonie (Sikodi) durch zeremoniellen Praktiken während der Mahnwache und am Tag des Begräbnisses. Je nach dem Todesfall ist der Trauerfeier unterschiedlich.
Die Bè unterscheiden zwei Arten vom Tod *:
1. der natürliche Tod : (Apemeku, zu Hause sterben, bei seinen Leuten, im Krankenhaus) von älteren Menschen, einem Kind oder von Jugendlichen nach einer bekannten Krankheit wird als normal anerkannt...
2. der gewaltsame Tod : (Zogbeku ; zogbe = die Wüste) durch Unfall in allen Formen sterben : (Verkehr, Ertrinken, Vergiftungen, vom Blitz getroffen, oder nicht identifizierte Krankheiten, deren Ursachen sich als unbekannt, seltsam erweisen) ...
Sobald die traurige Nachricht im Falle eines "natürlichen Todes" bekannt gegeben ist, sucht der Familienrat in Zusammenarbeit mit Vertretern der Gemeinden bei einer Besprechung Bestattungs- und Beisetzungstermine aus. Verwandte und verschwägerte Familien werden in angemessener Form informiert. Dies ist notwendig und wichtig, weil die Schwiegersöhne und Schwiegertöchter des/der Verstorbenen verpflichtet sind, ihre finanziellen Beiträge zu leisten, und durch die fest, klar und gut definierte Vorfahrenregeln ihre Quote auszahlen und somit der verschwägerten Familie helfen, die Kosten rund um das schmerzhafte Ereignis zu mindern.
Je nach seiner/ihrer finanziellen Möglichkeiten kann ein Schwiegersohn oder eine Schwiegertochter die sterblichen Reste des Stiefvaters oder der Stiefmutter zusätzlich ehren, indem er/sie am Tag der Beerdigung, zum Beispiel, Musiker (Spieler und Tänzer von Agbadja = Tam tam), zur Pflege und Unterhaltung der Trauergäste bestellt. Manche Schwiegersöhne oder Schwiegertöchter unterstützen finanziell mehr oder weniger ihre Schwiegerfamilie. Die Mitglieder der Gemeinde werden auch nicht verschont. Jeder muss seiner Verpflichtung nachgehen. In der Tat ist es eher ein Solidaritätsbeitrag.
In einigen Fällen kann es bei einer Beerdigung zu Ordnungsgeld für die trauernde Familie kommen, wenn ihre Mitglieder gewöhnlich als Trauergäste bei den anderen nicht da gewesen waren und somit ihre Pflicht-Beiträge nicht geleistet hatten.
Nach der Totenwache und Exposition der Leiche findet die Beerdigung in der Regel nachmittags auf einem Friedhof nur für natürliche Todesfälle vorbehalten statt. Für die durch Unfallopferverstorbene werden die Beerdigungen in einfacher Form und außerhalb durchgeführt. Auch ihre Leichen sind weit weg begraben oder auf einem dafür vorgesehenen Friedhof. Die Begräbnisse der Ertrunkenen werden auch nicht zu Hause, sondern an einem Bach, Fluss, Lagune oder am Strand stattfinden. Nachts und ohne Särge werden beigesetzt, die durch eine nicht identifizierte oder einfach als komisch anerkannte Krankheiten Verstorbenen...
Die Bè gehen davon aus, dass der Sohn oder die Tochter seine Eltern zu Grab tragen soll. Als lebende Mutter oder lebender Vater ist einem nicht erlaubt, die Beerdigung seiner Nachkommen zu besuchen. Selbe Regel auch für Zwillinge, wenn es zur Bestattung der Zwillingsschwester oder Zwillingsbruder kommt.
Während im ersten Todesfall pompöse Zeremonien und Ehrungen nach sozialem Status und persönnlicher Leistung im Leben ( z. B. die Zahl der zurückgelassenen Frauen, verheirateten Kinder Vermächtnis auf der einen Seite ) für den Verstorbenen veranstaltet werden, sind auf der anderen durch "gewalsamen Tod" Verstorbene absichtilich zu einer ganz arm und einfachem Begräbnis berechtigt, obwohl der/die Verstorbene sehr reich gelebt hat, weil in den Köpfen und den Glauben der Bè der "gewaltsame Tod" nicht erwünscht bleibt.
Heutezutage beobachtet man, dass unter dem Einfluss des Modernismus, importierter Religionen, bestimmte Praktiken von Bè zu Begräbnis sich verändern, vielleicht sogar vom Aussterben bedroht scheinen, denn die Verachtung mancher Traditionnen sowie die Vorfahren sie erlassen hatten, vorkommen.
Zum Beispiel fünf oder sechs Tage nach der Beisetzung fand vor aller Öffentlichkeit die Trankopfer-Zeremonien (Sikodi; si = Wasser, kodi = auf Boden geschüttet) statt. Zeremonien, die die Seele des Verstorbenen erlauben, das Jenseits zu gelangen, glaubten zumindest die Bè. In heutigen Tagen aber werden diese nur in einem sehr engen Familienkreis verübt. Die Freisetzung des Trauers (Lutsu dede) wird auch heute schon am dritten Tag nach der Beerdigung anerkannt. Dies verkürzt die Trauerzeit sogar für Ehepartner. Da die im Ausland lebenden Kinder oder enge Verwandte der trauenden Familie meistens heimreisen müssen, um an die verschiedenen Zeremonien teilnehmen zu können, ist es vielleicht aus finanziellen Gründen bequemer geworden, die Zeremonien auf drei Tage zu verteilen (am ersten Tag : Leichenwache, 2. Tag : Bestattung und finanzielle Beiträge, Tag 3 : Freisetzung der Trauerzeit).
* Ku = Tod , kudzesu oder Tsana Gasu.
Agbe bada nyo wu ku = schweres Leben ist besser als der Tod (Ewe-Sprichwort)
Commentaires
Enregistrer un commentaire